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La rentabilité des sociétés des marchés émergents

Mars 2020
Communication marketing

Actions des marchés émergents: sources de profit

Les raisons pour lesquelles les investisseurs pourraient fortement sous-estimer la rentabilité des sociétés des marchés émergents.

Les actions des marchés émergents mériteraient d’occuper une place plus importante dans le portefeuille des investisseurs, tandis que les allocations en actions des marchés développés devraient être réduites.

C’est un point de vue que nous affichons depuis quelque temps, notamment parce que nos économistes tablent sur une croissance des pays émergents supérieure de plus de 3% par an à celle des pays développés au cours des cinq prochaines années.

Notre thèse d’investissement s’appuie également sur un autre élément.

Notre analyse montre que les investisseurs paient en moyenne pratiquement deux fois plus pour une exposition à la rentabilité des capitaux propres (RoE) générée par les actions mondiales que pour le même niveau de  RoE de la part d’actions des marchés émergents1.

En outre, la moindre amélioration des prévisions de bénéfices a été davantage récompensée dans les marchés développés que dans leurs homologues émergents. 

Le graphique ci-dessous le montre clairement. On y voit que la courbe de tendance pour le RoE attendu par rapport au ratio cours/valeur comptable est plus plate pour les entreprises des marchés émergents que pour celles des pays développés.

Nous estimons qu’il s’agit d’une anomalie qui se dissipera avec le temps.

Rentabilité des marchés émergents: sous-estimée
Rentabilité des capitaux propres (RoE) par valorisation (ratios cours/valeur comptable)
Rentabilité des capitaux propres par valorisation
Source: MSCI, Refinitiv, Pictet Asset Management. 25 plus grands pays de l’indice MSCI All-Country World. Données au 31.12.2019

Notre opinion est confortée par le fait que le RoE des sociétés des marchés développés est déjà proche de sa moyenne à long terme de 11-12% et qu’il a peu de chances d’évoluer à la hausse2

Dans les pays développés, le RoE est en fait stable depuis une quarantaine d’années, en partie en raison de la baisse du chiffre d'affaire généré par unité d'actifs.

Nos calculs montrent que les sociétés des économies avancées génèrent du chiffre d’affaires à partir de leurs actifs de moins en moins efficacement.

Il y a 40 ans, elles généraient 1,2 USD de chiffre d’affaires pour chaque dollar d’actif détenu. Ce rapport a depuis chuté à 0,73.

La volonté marquée des sociétés à racheter les actifs des concurrents lors d’opérations de fusions-acquisitions en est partiellement responsable.

A la lumière des dernières semaines, les marchés émergents ont souffert, mais repartiront avec de l’avance par rapport au reste du monde.