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Prix Pictet

Créé en 2008 par le groupe Pictet, en collaboration avec le quotidien britannique «Financial Times», le Prix Pictet est le premier prix de la photographie sur le thème du développement durable. D'autres prix connus, tels que le Jerwood, le Prix Nadar ou le Prix de la Photographie Deutsche Börse existent, mais le Prix Pictet est le seul récompensant une œuvre sur le thème de la durabilité.

La mission du Prix est d’utiliser le pouvoir de la photographie pour véhiculer des messages forts à destination d’un public international

Kofi Annan, ex-Secrétaire Général des Nations Unies, est Président honoraire du Prix Pictet. «C'est mon souhait le plus cher que le Prix Pictet contribue à mieux faire comprendre les changements qui affectent notre planète et qu'il fasse prendre conscience au grand public de l'urgence des mesures préventives qui s'imposent. Les images présentées à l'occasion du Prix Pictet nous font réaliser l'ampleur de la menace à laquelle nous sommes confrontés et ont pour but d'inspirer les gouvernements, les entreprises, et nous tous en tant qu'individus, à relever ce défi et à contribuer aux changements en vue d'un monde durable».

L’entrée dans la compétition se fait par nomination. Chaque artiste nommé doit ainsi fournir dix photographies cohérentes correspondant au thème. Un jury d’une dizaine d’experts est chargé d’évaluer la qualité des différents travaux fournis.

Depuis 2008, année de la première édition, il a été demandé aux candidats d’aborder successivement les thèmes de l’eau, de la Terre, de la croissance, de l’énergie, de la consommation, le désordre et l'espace. 

Les premiers lauréats sont :
  • 2008, «Water» : Benoit Aquin, photographe montréalais. Il affectionne les projets documentaires en travaillant notamment sur les enjeux sociaux et économiques. Benoit Aquin favorise les photographies couleur et de grand format. Il reçoit le prix pour sa série «The Chinese Dust Bowl».
  • 2009, «Earth» : Nadav Kander, d’origine israëlienne et vivant en Grande-Bretagne. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des photographes les plus originaux et les plus respectés de notre époque. Il a été récompensé pour son travail intitulé «Yangtze, the long river».
  • 2010, «Growth» : Mitch Epstein, photographe américain, a reçu le prix pour son travail intitulé «American Power». Travaillant la plupart du temps avec la couleur, il ne se sépare jamais de sa volumineuse et indispensable chambre photographique 8x10 très grand-angle.
  • 2011, «Power» : Luc Delahaye, photographe français connu pour ses photographies de grand format représentant des événements d’actualité, des conflits armés ou des sujets sociaux. Il obtient le prix pour une série de dix photos présentée sur le thème «Power».
  • 2013, «Consumption» : Michael Schmidt, photographe allemand, récompensé pour son oeuvre "Lebensmittel" réalisée entre 2006 et 2010, qui retrace le chaine alimentaire, à une époque où les sujets d'approvisionnements et d'alimentation n'ont jamais autant fait parler d'eux.
  • 2015, «Disorder» : Valérie Belin, photographe française, distinguée pour sa série "Still Life" a pour objectif de nourrir le débat social et environnemental grâce à ses natures mortes contemporaines faites d'objets inutiles en plastique par opposition aux natures mortes classiques symbolisant les richesses de la nature (gibier, fruits, etc.).
  • 2017, «Space» : Richard Mosse, photographe irlandais. Avec sa série «Heat Maps», il a réalisé un travail documentaire sur des camps de réfugiés au moyen d’un appareil photo thermique à usage militaire capable de détecter la chaleur humaine à une distance de 30,3 kilomètres. Il s’est intéressé au parcours des migrants à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il a cerné le périmètre des camps ainsi que l’anthropologie de la vie en leur sein par des images thermiques panoramiques extrêmement détaillées.
  • 2019, «Hope» : Joana Choumali, photographe ivoirienne, a été récompensée pour sa série "Ça va aller". Son travail se concentre sur les portraits conceptuels, les techniques mixtes et la photographie documentaire avec un accent particulier sur l'Afrique.
  • 2021, «Fire» : Sally Mann, photographe américaine. Pour sa série «Blackwater» (Eaux noires), elle a parcouru le Great Dismal Swamp, une zone marécageuse pleine de dangers, où pullulent dans une végétation dense serpents, insectes et prédateurs, et où de nombreux esclaves en fuite ont cherché un chemin vers la liberté. Elle y a photographié un paysage consumé par les flammes et noyé dans une épaisse fumée, qui semble faire écho à l’embrasement des tensions raciales aux Etats-Unis.
Il vous est possible de suivre l'actualité du Prix directement sur le site dédié www.prixpictet.com